Trente-cinq années de carrière, au jour près

Son entrée en fonction date du 1er mars 1988. « J'ai débuté à la chancellerie médicale, se souvient Marianne Horner. Je travaillais avec beaucoup de services différents. Il fallait classer, ranger les documents papier, puis ça a été les microfilms. Nous faisions le lien entre la documentation et les services. » Papiers et microfilms ont cédé leur place à la digitalisation, l'occasion pour Marianne Horner de rejoindre le secrétariat médical de l'Hôpital de jour, appelé, à l'époque, l'ambulatoire. « Ça m'a permis d'avoir un contact direct avec les patient-e-s. »

Depuis quinze ans, elle est l'un des premiers visages pour les personnes admises à l'Hôpital de jour. « Avant leur opération ou leur contrôle, elles passent au secrétariat. Certaines sont stressées, d'autres moins, mon rôle de secrétaire médicale est de les accueillir et les accompagner avec le sourire. Certaines personnes reviennent pour des traitements réguliers, ça permet aussi de tisser un lien de confiance. »

Dernière sonnerie de réveil
La future retraitée a appris sur le tas et a toujours eu à cœur de s'adapter. « Au début l'informatique n'était pas évident pour moi, mais j'ai toujours réussi à trouver ma place », raconte celle qui a commencé à travailler à l'HFR sur des machines à écrire. Un engagement à 100% durant plus de vingt ans, puis à 90% depuis 2011.

La suite ? « Je ne sais pas encore à quoi ressemble la vie de retraitée, j'ai toujours travaillé. Mais je vais me laisser du temps pour lire, marcher et aussi profiter de mes petites nièces. Une chose est sûre, je vais rapidement me faire à ne plus mettre de réveil pour être à 6h30 à l'HFR ! » Sa première grasse mat' est prévu pour le 1er décembre de cette année. Mais sa première journée de retraitée est le 1er mars 2024. La boucle est bouclée.