La médecine de pointe se renforce à l’HFR
L’HFR dispose d’un robot chirurgical de dernière génération. Trois services se partagent ce nouvel outil. Eclairage avec la Dre Benedetta Guani, l’une des cinq spécialistes à l’utiliser.
La première opération à l’aide du robot chirurgical da Vinci a eu lieu le 27 août dernier. Le robot, lui, est arrivé en juillet dans les murs de l’HFR. Une avancée notable dans les services proposés aux patients-e-s. « Ce type d’appareil, c’est l’avenir », se réjouit la Dre Benedetta Guani, médecin adjointe. Cette spécialiste en oncogynécologie et en sénologie est l’une des cinq chirurgien-e-s formé-e-s actuellement à l’utilisation de ce robot à l’HFR.
Doté de quatre bras articulés, l’instrument est dirigé à distance à l’aide de consoles de commande. Le spécialiste·ne est assis, dans une position confortable. La console lui offre une image décuplée, en 3D, de la zone opérée, ce qui permet une très grande précision dans les gestes.
Double console pour la formation
« Notre robot dispose de deux consoles, précise la Dre Benedetta Guani. Cela permet d’opérer à deux chirurgiens en même temps et de faire de l’enseignement. C’était important pour nous puisque l’HFR est un hôpital formateur. » Dans ce même objectif, l’une des deux consoles peut être utilisée comme un simulateur. « En Europe, tous les hôpitaux majeurs disposent de robots chirurgicaux. Former la nouvelle génération de médecins sur ces outils devient une nécessité. »
Au-delà de la précision et du confort pour l’opérateur-rice, le robot chirurgical offre aussi des avantages pour les patient-e-s: une technique moins invasive, une récupération plus rapide, moins de risque d’infection, moins de saignements, des cicatrices plus petites.
Trois services se partagent le robot
Depuis la décision d’achat du robot en mars dernier, cinq chirurgien-e-s de l’HFR se forment à son utilisation. D’abord auprès des centres de formation et recherche du fabriquant du robot, puis dans d’autres hôpitaux où sont basés les « médecins tuteurs ». La formation s’est poursuivie à l’HFR dès l’arrivée de l’appareil. Chacun des médecins en formation réalisera encore quinze opérations sous supervision avant de prendre son indépendance.
Trois services sont concernés par l’utilisation du robot chirurgical: la gynécologie, la chirurgie viscérale et la chirurgie thoracique. « Les décisions et les gestes appartiennent toujours à l’opérateur, le robot constitue une aide », précise la Dre Benedetta Guani. Et ajoute que cette technologie fait à chaque fois l’objet d’une discussion avec les patient-e-s.