En Suisse comme dans beaucoup d’autres pays occidentaux, le sommet de la pyramide des âges s’élargit de plus en plus : on fait même face à un véritable papy-boom (et mamy-boom). Les conséquences de cette évolution démographique sont multiples et elles touchent aussi, bien sûr, le monde de la santé. Si la plupart des personnes âgées vieillissent bien et profitent de ces belles années – c’est un fait – un grand nombre de seniors doivent tout de même régulièrement passer par la case hôpital. Parfois pour une longue durée.
Car le problème principal du troisième âge, niveau soucis de santé, c’est que ces derniers sont bien souvent multiples. Et que les aînés ont des besoins très spécifiques. Comme vous pourrez le lire dans les pages de ce dossier consacré au vieillissement de la population, tout est intriqué, dans cette catégorie d’âge : cumul de maladies chroniques, troubles cognitifs, diminution des capacités fonctionnelles … Ce à quoi s’ajoute souvent une nutrition améliorable et un appauvrissement du tissu social. Au final : une grosse perte d’autonomie peut en résulter.
Comment, dès lors, faire face à ce défi ? Les professionnels de la santé s’attellent chaque jour à trouver la meilleure réponse à cette question centrale, à l’HFR comme ailleurs. Des spécialistes en gériatrie aiguë, en gérontologie, en réadaptation gériatrique, en médecine d’urgence, en soins palliatifs, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des nutritionnistes, des psychologues, des aumôniers… Nombreuses sont les professions dont l’objectif est de soutenir les personnes âgées, quand la fragilité s’installe.