Complémentarité : un joli mot, qui trouve tout son sens lorsque l’on parle de soins. Un terme qui signifie « en plus »– et non « à la place ». Le personnel médico-soignant le constate d’ailleurs au quotidien : lorsque la médecine conventionnelle est épaulée par des méthodes ou des thérapies parallèles, c’est le patient qui en sort gagnant.
De prime abord, les deux approches semblent pourtant difficilement conciliables. Un grand nombre de médecins se montrent dubitatifs, voire critiques face au concept central de la médecine complémentaire : tenter de rétablir l’équilibre de la personne, dans son ensemble. La médecine occidentale considère, pour sa part, la maladie comme une perturbation isolée de l’organisme. Pour le guérir, elle s’appuie sur des méthodes scientifiques, dont l’efficacité a été clairement établie.
Mais les mentalités évoluent peu à peu. Il faut dire que les résultats obtenus par les thérapies complémentaires sont probants. Les patients – de la néonatologie aux soins palliatifs, en passant par l’anesthésiologie ou les soins intensifs – se sentent mieux, leur entourage également, sans oublier le personnel. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez quelques exemples d’application de médecines complémentaires, à l’HFR : hypnose, médecine chinoise traditionnelle, pédiatrie intégrative, art-thérapie, réflexologie, aromathérapie… Voire, dans le futur, réalité virtuelle !