Un changement pour assurer l’avenir

Notre structure actuelle n’est pas viable à long terme. Aujourd’hui, nous offrons les mêmes prestations dans trop de domaines sur plusieurs sites pour un nombre de patients très variable et, parfois, avec des infrastructures différentes. Nous atteignons nos limites à maints égards.

Dans un souci d’optimisation de la qualité, le système de santé suisse mise sur le nombre de cas minimum selon le principe : plus les patients sont nombreux, plus la qualité est élevée. Si le nombre de cas requis n’est pas atteint – parce que le bassin de population desservi est trop faible par exemple –, les services courent le risque de perdre leur accréditation, l’attrait pour les médecins spécialistes diminue et le recrutement s’avère plus difficile. 

La médecine moderne permet de pratiquer de nombreuses interventions en ambulatoire, un domaine où la Suisse est en retard en comparaison internationale. Une tendance soutenue par la Confédération, qui définit les types d’opérations concernées. Conséquence : les hôpitaux ouvrent toujours plus de cliniques de jour tout en supprimant des lits, car la durée de séjour des patients diminue. 

Au vu de la situation exposée, force est de constater qu’il convient de reconsidérer et d’adapter le fonctionnement de notre hôpital. En effet, notre structure engendre des coûts trop élevés en comparaison avec d’autres hôpitaux suisses et induit des déficits importants depuis des années. Selon la loi cantonale, le déficit cumulé ne doit pas excéder 3 % des charges d’exploitation. 

L’HFR se trouve à un tournant. Avec notre personnel et nos partenaires, nous entendons parer notre hôpital pour offrir des perspectives d’avenir solides à nos patients, notre personnel et notre établissement dans son ensemble.