La prise en charge des patients en 2030
Montre connectée ou application sur smartphone, les nouvelles technologies contribuent à améliorer la sécurité et le confort des patients. Il ne s’agit pas d’idées futuristes : ces scénarios font déjà partie du quotidien dans d’autres pays. Découvrez la médecine de demain au travers de deux exemples de patients :
Valérie vérifie son taux de glycémie tous les jours à la maison. Aujourd’hui, ses valeurs sont préoccupantes. Elle décide de déclencher une alarme sur son smartphone. Le Centre médical de l’HFR intègre ses données et les analyse. Un spécialiste prend contact avec elle pour fixer un rendez-vous dans un Centre de santé proche de chez elle. Elle y bénéficie d’une prise en charge personnalisée par le spécialiste concerné. Valérie peut rentrer chez elle avec un traitement adapté prescrit par le médecin. Son médecin généraliste est informé automatiquement par voie électronique pour garantir le suivi du traitement.
Daniel a un problème cardiaque. Il bénéficie d’une surveillance à titre préventif par le biais d’une montre qui vérifie régulièrement son activité cardiaque et transmet les données au Service de cardiologie de l’HFR. Un matin, la montre signale des valeurs qui dépassent les seuils de tolérance définis avec les spécialistes. Il se rend donc au Centre de santé le plus proche où il est accueilli par un généraliste. Au vu des valeurs de Daniel, le médecin traitant prend conseil auprès d’un spécialiste sur place. Ce dernier décide d’appeler une ambulance pour transférer Daniel au Centre hospitalier où des cardiologues le prennent immédiatement en charge. Une fois l’intervention ambulatoire terminée, Daniel est transféré au Centre de santé proche de son domicile, où ses paramètres de santé continuent à être surveillés. Son médecin généraliste, déjà informé de sa prise en charge à l’hôpital, s’occupe du suivi.
- Elle est préventive et prédictive : les soins médicaux de demain contribuent à prévenir les problèmes de santé ou à prodiguer des traitements vitaux avant un incident, permettant d’éviter ou de réduire les conséquences graves.
- Elle est participative et recourt à des ressources numériques : le patient devient partie prenante de son traitement. Il dispose de ressources qui l’accompagnent tous les jours et lui permettent de vivre de manière autonome.
- Elle permet l’accès aux données du patient : toutes les parties concernées – patients, hôpital, médecins généralistes et autres partenaires de santé – ont à tout moment accès aux dernières données du patient, lesquelles sont protégées. Le traitement est coordonné, et des interventions peuvent être déclenchées rapidement en cas d’urgence.